La voiture électrique a toujours fait débat, et si elle contribue grandement à la transition énergétique, essentielle à la préservation de notre écosystème, certains continuent de penser que ce n’est pas une solution si écologique que cela. Faisons alors le point pour déterminer si la voiture électrique pollue vraiment moins que la voiture thermique.

 

Oui, les voitures électriques polluent

Personne ne peut décemment affirmer qu’un véhicule électrique ne pollue pas. Bien sûr, comme tout objet conçu à partir de matériaux divers, les diverses étapes du cycle de vie engendre une pollution plus ou moins importante.

La fabrication des véhicules électriques

À la fabrication, les voitures électriques polluent plus que les voitures thermiques. En effet, l’émission de CO2 est supérieure de 50 %, et la première responsable est la batterie. En effet, la fabrication des batteries de véhicules électriques nécessite de réunir de nombreux matériaux, qu’il faut parfois aller chercher aux quatre coins de la planète. Par ailleurs, l’extraction du cobalt, du manganèse, du nickel ou encore du lithium nécessite des quantités titanesques d’énergie. Et c’est sans compter sur l’utilisation massive d’eau et de produits chimiques, qui représente un danger certain pour l’environnement.

L’utilisation et la recharge d’une voiture électrique

Sur la route, un véhicule électrique français est imbattable d’un point de vue écologique, puisqu’elle ne rejette pas de CO2. Notons bien qu’il s’agit des modèles utilisés en France, pays dans lequel la production d’électricité qui sert à recharger les véhicules est issue au 3/4 d’énergie nucléaire. Ce n’est pas le cas dans d’autres pays, où l’électricité provient de pétrole, de gaz ou de charbon, et où le bilan est forcément moins positif.

La fin de vie de la voiture électrique et le recyclage des batteries

Le traitement d’une voiture électrique en fin de vie est le même que pour un véhicule thermique. Ce qui fait toute la différence, c’est le recyclage et le traitement de la batterie. En moyenne, la durée de vie des batteries de modèle électrique est de 10 ans. À la fin de son cycle de vie, elle est alors recyclée, en partie seulement :

  • 70 % d’une batterie lithium-ion est recyclable ;
  • 75 % d’une batterie rechargeable nickel-métal est recyclable.

Tout le reste est alors détruit et brûlé, et 2 % du total doit être enfoui. Rappelons alors que les batteries de véhicules électriques sont composées de métaux toxiques, précieux et rares, ainsi que d’acides, qui ont un impact environnemental énorme, tant à la production des batteries qu’au recyclage.

 

Les composants de la voiture électrique qui polluent moins que la voiture à moteur thermique

Certes, certains éléments du véhicule électrique polluent beaucoup. Mais heureusement, nombreux sont les composants qui polluent moins que ceux d’un moteur électrique :

  • La source d’énergie : l’utilisation et la production d’électricité polluent beaucoup moins que le diesel ou l’essence, et le rejet de dioxyde de carbone est bien plus faible ;
  • Un moteur moins gourmand : le moteur électrique est composé de cuivre, d’aluminium ou d’acier, tandis qu’un moteur thermique a besoin de plus de matériaux, mais aussi d’autres composants qui assurent son bon fonctionnement (radiateur, conduite d’admission, courroie…) ;
  • Un système de freinage régénératif qui génère moins de particules fines : les véhicules hybrides et électriques ont un système de freinage qui permet de moins solliciter les plaquettes de frein, qui au contact des disques, émettent des particules fines ;
  • Un entretien plus léger : les voitures électriques nécessitent moins d’entretien et de remplacement de pièces que les véhicules thermiques (bougie, soupape, vidange…).

 

Bilan carbone de la voiture électrique : toujours mieux qu’un modèle thermique

Il est vrai que la batterie d’un véhicule électrique a un impact environnemental conséquent, puisqu’elle nécessite de puiser dans les matières premières, qu’elle génère des émissions de gaz à effet de serre, et que certains éléments non recyclables engendrent des émissions polluantes.

Pourtant, durant tout son cycle de vie, la voiture électrique présente un bilan carbone bien plus vertueux que celui d’un véhicule thermique (véhicule diesel ou véhicule essence). En effet, il est nécessaire de parcourir entre 30 000 et 40 000 km pour que le bilan carbone trouve un équilibre entre les deux types de véhicules. Si on prend en compte le fait que chaque Français roule, en moyenne, 13 000 km par an, on comprend qu’en seulement 3 ans, l’impact environnemental de la fabrication de la batterie d’une voiture électrique est compensé par une utilisation à zéro émission.

La différence de l’impact carbone sera d’ailleurs plus grande au fil des ans, car les véhicules électriques auront progressivement un kilométrage moyen bien plus long que celui des véhicules essence ou diesel.

 

La voiture électrique est plus écologique, mais aussi plus économique

Lorsqu’on passe devant des concessionnaires, on constate que le prix d’une voiture électrique est souvent bien plus élevé que celui d’un véhicule thermique. Dans les faits, ce type de véhicule reste plus économique, pour plusieurs raisons.

Des subventions à l’achat de voitures hybrides et électriques

Les futurs propriétaires de véhicule électrique peuvent prétendre à diverses subventions pour les aider à financer leur projet. À l’achat d’une voiture 100 % électrique, un client peut donc percevoir un bonus écologique, ou encore une prime à la conversion.

Le bonus écologique est également attribué à tous les acheteurs de voitures hybrides rechargeables. Et même les scooters et motos électriques donnent droit à des subventions (sous certaines conditions).

Des subventions pour installer des bornes de recharge

Des aides financières sont également accordées aux propriétaires de voitures électriques qui souhaitent installer une borne de recharge à domicile. Selon les conditions, il est alors possible de bénéficier d’un crédit d’impôt, d’une TVA réduite à 5,5 % (dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique), ainsi que de l’aide ADVENIR (pour les copropriétés).

Des économies sur le carburant

Quand on achète un véhicule électrique, il faut penser à l’investissement à long terme. Et si le prix à l’achat peut effrayer, les économies à l’utilisation sont très intéressantes. Ainsi, le prix de l’électricité, 4 à 5 fois moins cher que l’essence (hors période de crise), permet de recharger son véhicule à moindre coût. Par ailleurs, il est possible de trouver des bornes de recharge mises à disposition gratuitement !

Il s’agit alors de trouver le meilleur fournisseur pour vous assurer une recharge économique à domicile.

Des économies sur l’entretien

Nous l’avons vu, la motorisation électrique est d’une grande simplicité, ce qui demande peu d’entretien, et peu de pièces, contrairement à la voiture thermique. Voilà encore un moyen de faire des économies en choisissant l’électrique plutôt que le thermique.

Bien sûr, on ne parle pas ici de la voiture hybride, qui comporte à la fois une motorisation thermique et un moteur électrique.

Des économies sur les frais d’assurance et de stationnement

Enfin, l’assurance d’un véhicule électrique est, en général, 10 % moins chère qu’une assurance de voiture thermique. Par ailleurs, on peut trouver facilement, dans les communes qui favorisent le développement de la mobilité électrique, des places de stationnement gratuites, dédiées aux véhicules électriques.

 

Le bilan carbone d’un véhicule électrique est bien moins important que celui d’un véhicule thermique, il suffit de regarder l’investissement dans sa globalité, de la fabrication à la fin de vie, sans oublier l’utilisation. Zephyre contribue à la transition énergétique en installant des bornes de recharge pour tous les véhicules hybrides et électriques.