Sir James Dyson lance une voiture autonome cofinancée par le gouvernement anglais et sa société. Pour en apprécier le look et la voir se garer devant le 10 Downing Street (résidence du Premier ministre anglais) il faudra attendre encore un peu. Cependant nous sommes sûrs que le premier promeneur qui la verra passer saura immédiatement qu’il s’agit d’une voiture électrique Dyson ! 

En effet l’inventeur ne fait pas dans le déjà vu en ce qui concerne ses appareils les plus connus : les aspirateurs. Prévue pour 2021, la voiture Dyson offrira une utilisation mixte ville et tout terrain pour miser sur une large gamme de clientèle. Une bonne idée quand on sait que l’ensemble des consommateurs devront oublier leur voiture thermique dans les décennies à venir. Et ceux qui seront les moins bien lotis en ce qui concerne les transports en commun sont les habitants du monde rural. Zephyre, borne de recharge pour véhicules électrique, vous en dit plus.

La publication de brevets dévoile une part du secret

James Dyson annonce la publication de brevets qui lèvent le voile sur les contours de sa première voiture électrique. Les brevets ne révèlent pas le look définitif de la voiture qui devrait être une sept places. Ils évoquent un véhicule androgyne sans préciser ce que cela signifie vraiment pour une voiture : musculature masculine et courbes féminines ? 

Pour Dyson, ce positionnement donnera la possibilité à ce modèle de se différencier des concurrents. Gageons que Dyson saura, comme pour ses aspirateurs et autres appareils domestiques, offrir aux consommateurs une voiture (haut de gamme ?) qui ne laissera pas indifférente.

Un grand Crossover de sept places

Cette voiture sera un modèle de confort. Les croquis descriptifs des brevets dévoilent les formes d’un SUV et d’une berline. Ce qui donne un habitacle de grande hauteur pour un confort intérieur maximal avec une ligne de toit rabaissée lui confère un centre de gravité très bas. 

Afin de réussir ce challenge, il suffisait d’inventer une ergonomie des sièges différente de celle des SUV actuels. Pour l’extérieur, les dimensions avoisinent les cinq mètres pour la longueur et l’empattement sera important. 

L’idée originale de Dyson est de travailler l’aérodynamisme. Non pas comme les constructeurs le font avec leurs modèles classiques augmentés d’une batterie, mais en innovant ! Un véhicule électrique doit fournir une faible résistance aux frottements sur route et dans l’air pour gagner en autonomie. Dyson veut oublier la mode du SUV ou du Crossover de ses concurrents qui élaborent des véhicules de grandes tailles, lourds, et gourmands en énergie.

Grande batterie pour une meilleure autonomie

Si on ne connaît pas les détails en ce qui concerne les batteries électrique, la voiture devrait être équipée d’une puissance importante. On parle également d’un travail rigoureux sur l’inertie ! 

En effet, les roues seront d’un grand diamètre (24 pouces) chaussées de pneus étroits. Il est ainsi impératif d’offrir une inertie plus grande pour une récupération maximale d’énergie au freinage. James Dyson joue sur le poids du véhicule avec une carrosserie en aluminium. 

Les éléments de motorisation et de batterie sont toujours secrets, et cela est essentiel pour la firme. Mais Sir Dyson travaille sur deux choix technologiques de batterie à l’état solide (il a acquis la Sakti3 en 2015). Afin de respecter l’agenda 2021, les fabricants devront mettre les bouchées doubles. 

Le groupe Dyson mise sur une commercialisation pour 2021. Le prix ? Des bruits de couloir suggèrent un positionnement haut de gamme… En tout cas, voilà une voiture très attendue.