La voiture électrique est-elle un moyen de transport écologique ? La question fait débat, et beaucoup affirment qu’elle n’est pas plus écolo qu’un véhicule thermique. Pourtant, il ne faut pas restreindre l’impact environnemental de la voiture électrique à sa seule fabrication, mais plutôt prendre en compte son cycle de vie entier. Zephyre va ainsi trancher, et casser une à une les 3 principales idées reçues sur la voiture électrique.

 

La construction d’un véhicule électrique pollue plus qu’une voiture classique 

On ne peut pas se restreindre à évaluer l’impact écologique d’une voiture à sa simple construction. Si on fait cas du véhicule électrique, la plus grosse partie des émissions de carbone provient de la fabrication de la batterie. À ce stade-là, certes, la voiture électrique est plus polluante. Pourtant, si on compare dans la durée, on se rend rapidement compte que l’impact de la production de la batterie est rattrapé par les faibles émissions carbonées dès les premières années suivant la construction. Il suffit, en effet, de quelques dizaines de milliers de kilomètres pour que la voiture électrique rattrape la voiture thermique, et devienne alors plus écologique.

Ainsi, selon une étude de l’ADEME de 2018, un véhicule électrique émet 9 tonnes de CO2 durant toute sa vie (dont 2/3 proviennent de sa fabrication), tandis que la voiture thermique comptabilise plus de 22 tonnes de CO2 pour une durée de vie égale.

 

Un véhicule électrique ne se recycle pas

Si on s’en tient à la structure du véhicule, il n’y a que peu de différences entre un modèle thermique et une version électrique. Ce qui fait couler beaucoup d’encre, c’est la batterie de la voiture électrique. Pourtant, malgré l’impact de sa fabrication, la batterie au lithium-ion est aujourd’hui recyclable. C’est même une obligation européenne, qui exige le recyclage des batteries à hauteur de 50 % minimum.

De nombreuses industries spécialisées en recyclage sont aujourd’hui capables de beaucoup plus, et parviennent à recycler jusqu’à 95 % d’une batterie lithium. Ainsi, même si le fer, le cobalt, le cuivre, ou encore l’aluminium ne sont pas illimités sur terre, leur recyclage permet une réutilisation garantissant la longévité des réserves.

 

Plus de voitures électriques nécessite plus de centrales nucléaires 

Après la fabrication de la voiture, et le recyclage de la batterie, les détracteurs s’en prennent volontiers à la consommation d’électricité des voitures électriques. Selon les estimations françaises, 15.6 millions de véhicules électriques devraient circuler en France d’ici 2040. À raison d’une consommation électrique de 1 800 kilowattheures par an, cela ne représentera que 7 % de la consommation nationale totale.
Vous craignez malgré cela une panne générale suite à une surconsommation ? Quand bien même tout le monde mettrait sa batterie en charge en même temps, un soir de très grand froid, les bornes de recharge reliées au smart grid (réseau électrique intelligent) diminueraient leur consommation d’énergie et prioriseraient alors la charge en fonction de l’état des batteries et du besoin en énergie du reste du réseau. Aucun risque, alors, de vivre un black-out total, et si tel est le cas, ce ne sera pas à cause des véhicules électriques.

 

Quels que soient les arguments de chacun, la voiture électrique est, et restera, un mode de transport écologique. Zephyre s’engage ainsi pour une société moins polluante en proposant l’installation de bornes de recharge, et en faisant la promotion du véhicule électrique.