Loueurs, entreprises commerciales, société de livraison, tous se branchent sur le marché de la voiture électrique. Les flottes automobiles d’entreprise pèsent plus de 25 % des ventes. Tous les constructeurs s’y mettent. D’ailleurs Audi vient de présenter sa e-tron sur les terres de Tesla. Le message est clair ! Les flottes automobiles passent à l’électrique et la part de marché de ces modèles pèse plus de 25 % de l’ensemble des véhicules d’entreprise. Les entreprises trouvent un intérêt évident à l’électromobilité. En effet les trajets de leurs collaborateurs entrent dans la fourchette d’autonomie des Clio pour les plus accessibles aux Tesla pour le haut de gamme. D’ailleurs la diversité de la gamme de voitures électriques est l’un des critères facilitant pour les entrepreneurs. Zéphyre vous explique pourquoi.

Des flottes automobiles passent à l’électrique : est-ce une obligation légale ?

Si les services de l’état s’intéressent déjà aux quotas lors de la modernisation de leurs flottes, le gouvernement prévoit pour 2020 d’imposer les mêmes quotas à certains secteurs du transport de personnes et de marchandises. Les secteurs concernés sont les sociétés de taxis, de véhicules de transport de particuliers avec chauffeurs (VTC) et les loueurs « courte durée ». Seule obligation, posséder une flotte de plus de 10 véhicules qui intégreront 10 % de véhicules électriques ou hybrides.

Quelle gamme de camions disponible en 2020 ?

Les flottes automobiles passent à l’électrique dans tous les secteurs du transport de marchandises. L’ensemble des modèles connus en moteurs thermiques seront présents sur le marché : camions à charge lourde (de 12 à 25 tonnes), frigorifiques de 13 tonnes (en essai en Suisse), camionnettes, berlines, etc. Plus de 3500 bus sont déjà en fonction sur l’ensemble de l’hexagone. Renault trucks (et sa filiale Volvo) et Mercedes e-trucks sont les leaders incontestés d’un marché naissant qui ne cesse de surprendre par son dynamisme.

Comment acquérir des véhicules électriques ?

Les entreprises dont les flottes automobiles passent à l’électrique acquièrent des modèles 100 % électriques, ou hybrides en utilisant le plus souvent le levier de la location de batteries. Cela limite les investissements et facilite la gestion de la trésorerie. De plus les batteries appartiennent au loueur et sont entretenues par ce dernier (Renault par exemple). Le véhicule et la batterie possèdent alors la même durée de vie, ce qui peut ne pas être le cas lors de l’achat d’un modèle dont la batterie s’userait trop vite.

La LDD ou location longue durée

Ce mode d’acquisition est fortement pratiqué par les entreprises dont les flottes automobiles passent à l’électrique. La durée des contrats, les garanties proposées par les constructeurs, couplent les loyers des batteries et du véhicule proprement dit. Ce mode de financement est pratiqué au même prix que le thermique par de plus en plus de sociétés de leasing. Si les entreprises se laissent séduire par le package des banques s’est aussi grâce aux incitations fiscales qui maximisent leur rentabilité.

Les atouts pratiques et financiers de la voiture électrique

Les véhicules 100 % électriques représentent un intérêt financier et humain non négligeable.

  • Carburant à moindre coût (1,5 à 2 € les 100 km)
  • Un très faible coût d’entretien
  • Le silence (est d’or !)
  • L’absence de pollution directe par émission de CO2
  • Le confort serait facteur de baisse de l’accidentologie et d’arrêts maladie

L’autonomie reste le frein éventuel. Mais il est de moins en moins contraignant, car l’installation de bornes de recharge en parking privé se développe. Les entreprises dont les flottes automobiles passent à l’électrique bénéficient d’aides d’état. Dont le bonus écologique et la prime de conversion. La loi de finances de 2017 autorise la déduction de 30 000 € maximum d’amortissements pour un véhicule électrique. Pour un hybride rechargeable, ce sont 20 300 € qui sont déductibles. Le programme ADVENIR participe de l’effort financier des entreprises éligibles à une aide. Le montant est de 40 % dans la limite de 1 360 € sur l’installation d’une borne de recharge (matériel et installation compris). Gageons que le pari de la voiture électrique est en train d’être gagné !